dimanche 27 février 2011

Les marionnettes



Le théâtre de marionnettes fait partit du genre du théâtre d'effigie , notamment dans la représentation de drames sacrés ou de spectacles religieux. La représentation n’y est pas assurée par des comédiens vivant, mais par des figurines, voire par de simples objets, manipulés en temps réel par des manipulateurs. La diversité des attitudes et des expressions est du à son aspect, qui associe mobilité (signe de vie) et immobilité (suggérant la mort), elle apparaît plus complexe que l'acteur vivant. Le visage étant souvent figé, c’est le mouvement et l’orientation du regard qui donnent vie à la marionnette. (Au théâtre le regard c'est le plus important même pour les acteurs vivant).

La marionnette à fils : Elles sont suspendues à des fils par plusieurs points d’attache (notamment au niveau des bras et des jambes). Le manipulateur peut ainsi leur donner vie par des mouvements. Ce type de marionnette est aussi appelé fantoche. Pour Agamemnon la marionnette apporte la dimension divine, elle établie un axe vertical rattachant le monde des dieux et le monde des hommes. Dans la tragédie grecque les hommes sont manipulés par les dieux, mais ce n'est que lors du péché d'ubris que les personnages tentent à tout prix de sortir du contrôle des dieux en coupant leurs fils qui les maintiennent debout ils chutent inévitablement vers la mort, l'inertie totale. Nous avions parlé de Cassandre qui rend visible cet axe. Correspondante avec les dieux elle est la seule qui puisse interpréter la volonté des dieux, et donc nous montrer les fils. Sa malédiction les divulgues aux yeux de tous, car personne ne croit à ses visions et donc personnes ne voit qu'il est manipulé par une force qui le dépasse.

De même la marionnette nous offre la dimension politique dans Agamemnon, avec la prise de pouvoir de Clytemnestre et la monté au trône d'Eghiste. La marionnette est souvent utilisée pour dénoncer de manière caricaturale les problèmes sociaux et politiques.

Elle nous offre également la possibilité d'identification, non loin de l'homme elle permet d'affronter des problèmes graves de manière plus légère, dans le théâtre de marionnette on retrouve Guignol qui s'amuse de la misère et se révolte contre le bourgeois, le gendarme et la religion.

Film "Le fil de la vie" par Anders Ronnow-Klarlund

Les marionnette à contrôle : à tiges ou baguettes type marionnettes manipulée par plusieurs manipulateurs à l’aide de contrôles fixés sur différentes parties du corps de la marionnette (bras, jambes et tête) et qui se joue à vue, ou en théâtre noir (les manipulateurs sont tout de noir vêtus et la marionnette est éclairée par un couloir de lumière : le public ne voit pas les manipulateurs et cela confère un aspect magique au déplacement des marionnettes). Les marionnettes à tiges se trouvent plus particulièrement en Indonésie sous le nom de Wayang Golek et au Japon sous le nom de Bonraku. Elles sont manipulées par le bas et nous offrent donc un nouvel axe entre le monde des hommes et celui des morts. Cet axe agit alors comme un aimant attirant les personnages vers le bas, vers leurs destiné, la mort.

l'Bunraku

Pour l'espace Novarinien: Les arts populaires sont très présent chez Novarina dans un premier temps la scène est tourné vers le public, « le mur humain » on retrouve l’importance du regard qui donne vie aux personnages comme pour les marionnettes. Chez Novarina on n’a pas des personnages on à des rôles, nous ne venons pas incarner un personnage on vient remplir un rôle et l’exécuter avec virtuosité. C’est l’idée de bourrage comme quand la main rentre dans la marionnette. Nous avons le coté démantibulé des corps. Les marionnettes sont composées de matériaux variés formant des créatures parfois semblables à des silhouettes d'hommes ou à des créatures imaginaires. Chez Novarina on réinvente l’homme et on vient montrer de l'homme, on le montre tel que nous ne le voyons pas en général. Dans l’acte inconnu les acteurs parcourent une trajectoire qui donne lieu à la métamorphose, l’acteur entrant sur scène meurt. Le personnage Raymond de la Matière est emblématique de cette transformation, au début Raymond de la Matière tiens plusieurs rôles, une parole prophétique, instructive de psychologue puis il s’évade progressivement vers un délire ou il fait le vide, il fait le vide en lui et débite comme pour vomir ce qu’il a en lui « Je vomis l’homme : celui qui nous a capturé dedans Andréa, l’homme n’a aucun contenu. Je veux retourner chez mon tonneau. Viens, vide plein de rien : déchire mon intérieur… » Ici la transformation de l’homme en marionnette, l’homme viens sur scène pour mourir et pour se transformer en marionnette, creuse de l’intérieur. Les machines à… portent aussi ce rôle de marionnette, elles sont coupés au tronc par leurs plateforme et c’est comme si on pouvait passer la main à l’intérieur, qu’elles étaient animés par quelqu’un.

Dès qu'une créature meurt il en entre une autre. Les corps des marionnettes jouent sur cet aspect créature que nous avons déjà exploré. Le jeu de marionnette entre avec notre idée de manipuler les corps comme avec les machines de Novarina. La marionnette n'incarne rien, tout comme les créatures de Novarina ne veulent rien dire. Mais dans ce sens elles ont un point commun, elle donne l'illusion de la vie dans un espace de jeu bien définit. Leur jeu est accentué au niveau de l'intensité expressive des corps. Ils imposent lors de leur mise en vie leur irréalité comme réelle.


vendredi 25 février 2011

Dernière scène Agamemnon - Clytemnestre et Egisthe




Voici une image que j'ai trouvé et qui me paraît intéressante pour la dernière scène. Je l'ai coupé pour prendre uniquement ce qui nous interresse réellement c'est à dire la MONTAGNE DE CADAVRES et les deux personnages qui la surplombent. Il s'agit en fait d'une affiche d'un film ou plutôt d'un documentaire réalisé en 2008 écrit et dirigé par Edvins Snore, THE SOVIET STORY. Ce documentaire relate des faits de l'horreur du communisme et de la collaboration des soviets communistes et allemands avant l'année 1941 à travers des témoignages de personnes victimes et des interviews d'historiens et même si on avait considéré le règne d'Egisthe plutôt comme une dictature, ca colle parfaitement avec la DIMENSION POLITIQUE du texte. Je trouve que le RADEAU DE LA MÉDUSE et le commentaire d'Assia étaient très bien pensés, à propos de ces cadavres qui me rendent l'ACCES à Egisthe et au "Règne pour le bonheur" IMPOSSIBLE, je trouve l'idée bonne, nous en avions d'ailleurs discuté lors de la séance du 03 Février. Mais je me rappelle que vous Mr, vous aviez émis l'hypothèse d"un porté (pourquoi pas?) mais je trouve que l'idée d'une PYRAMIDE, d'une MONTAGNE ou je me retrouverais au sommet, TRIOMPHANTE avec mon Egisthe me paraît plus approprié, plus judicieux plutôt qu'un "réel porté". Le seul hic que je trouve à ca c'est que nous sommes peu nombreuses et que ca ne serait pas suffisant pour produire le même effet. Donc on pourrait partir de l'idée de départ où les CADAVRES tenteraient de me retenir, m'empêchant d'atteindre mon but ultime, ca rend la scène vivante et non plus comme une simple image et enfin les CORPS s'entassent les uns sur les autres pour me laisser les DOMINER et régner sur la cité : "Toi et moi maîtres de ce palais, nous règnerons tous deux pour le bonheur"

jeudi 24 février 2011

Les Cadavres

Cassandre/Iphigénie
Voici quelques illustrations qui d'après moi pourraient nous inspirer pour différents moments de notre mise en scène.

Pour commencer « Clytemnestre et les cadavres », plus précisément l'étreinte que Camille doit faire à Amanda qui passe de Cassandre à Iphigénie.

La Mort de Marc Antoine de Jacques Bocoryan

au théâtre des Beaux Arts

En laissant de coté le rapport amoureux des deux personnages présents sur cette illustration, ce qui me parle c'est précisément le regard que la femme porte sur Marc Antoine. On remarque l'amour qu'elle lui porte ainsi que sa tristesse uniquement en regardant l'expression de son visage et je pense que Camille pourrait s'en inspirer pour « jouer » le moment de l'étreinte à Iphigénie ou peut être un peu avant dans un jeu muet où elle la regarderait; pour montrer qu'elle n'est plus dans l'adresse au peuple, aux membres du chœur à ce moment là, mais qu'elle tombe dans le souvenir douloureux de la mort de sa fille. Puis elle semble très précautionneuse et très douce dans ses mouvements, ses gestes semblent grands et ouverts elle l'entoure de ses bras comme Clytemnestre pourrait entourer sa fille de son amour. Si il lui était possible de pouvoir toucher le corps de sa fille une dernière fois il me semble que Clytemnestre ne la toucherait pas d'une manière brute et vulgaire mais au contraire elle prendrait soin de la toucher avec précaution, délicatesse, tristesse et amour.




La Mort du Premier né du Pharaon

par Lawrence Alma Tadema 1872

huile sur toile

Sur cette illustration ce qui m'a parut intéressant c'est tout d'abord la froideur de la position démantibulée du corps de l'enfant : nu, bras tombant, tête totalement démembrée et tombante, yeux et bouche ouverte tout comme ce que nous voulons d'Amanda dans notre mise en scène; de plus comme il s'agit de la mort d'un enfant on y retrouve le rappel à Iphigénie. Ensuite on peut voir la mère effondrée sur le corps de son fils on pourrait même imaginer un son de lamentations sortant de sa bouche au moment où la scène est peinte tout comme nos propre lamentations après le « ci-gît » pendant Novarina puisque l'on a pu remarquer qu'il s'agissait déjà des lamentations de Clytemnestre au sujet de sa fille. Le Pharaon avec son expression de visage totalement impassible et figée, sans émotion m'a beaucoup rappelé Agamemnon: l'homme froid et sans cœur qui n'a pas eu de peine à sacrifier sa propre fille. Et enfin le peuple autour d'eux dans une position de prosternation pourrait être le chœur qu'elle prend à témoin de l'atrocité du sacrifice d'Iphigénie: totalement impuissant face à Clytemnestre et réduit comme à la fin de la pièce.

« Aujourd'hui, tu me condamnes à l'exil,

C'est à dire à la haine et aux imprécations populaires,

Tandis que, sans plus s'en soucier

Que s'il s'agissait d'une des innombrables brebis de ses moutonnants troupeaux,

Il a sacrifié sa propre fille, la mienne,ma chérie

Le fruit de ma douleur

Pour enchanter les vents de Thrace! »

Cassandre/Agamemnon

l'Etreinte de Egon Schiele 1917

Voici une illustration qui pourrait aider les Clytemnestres à positionner les corps d'Agamemnon et de Cassandre. Comme nous l'avons dit il s'agit de représenter figurativement les deux amants dans une position presque sexuelle et « érotique »( il s'agit d'un érotisme loin du fantasme mais plutôt visant à dégouter et surtout à ridiculiser les deux personnages).

Ce qui m'a parut intéressant tout d'abord dans cette illustration c'est la nudité des deux corps qui nous donne l'impression d'être face à une illustration de Kama Sutra et qui renvoi également à la mise en scène d'Olivier Py, ainsi les deux corps emboités l'un dans l'autre représentent bien les deux personnages dans une position de concubinage sexuel mettant en scène l'adultère d'Agamemnon.


« Ils furent donc tous deux récompensés

Lui comme cela, elle, après avoir chanter comme un cygne

Son dernier gémissement de mort

Pimente mon délice

En gisant près de lui en amante. »

Scène finale Clytemnestre


Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault

Actuellement conservé au musée du Louvres à Paris

Il s'agit ici d'une illustration concernant la scène finale d'Aga. Celle de Cynthia, j'ai pensé que ce tableau pourrait nous inspirer par rapport au tapis de corps que l'on doit former nous les cadavres, car on observe ici qu'il y a plusieurs sortes de corps: ceux qui sont démembrés et entièrement morts et ceux qui sont toujours vivants et qui parfois semblent même se débattre les uns contre les autres tout comme à la guerre. Parmi un amas de corps gesticulants comment Cynthia ne pourrait-elle pas avoir du mal à atteindre son but? Nous l'avions déjà évoqué en cours et je suis entièrement d'accord avec le fait que les corps doivent vivre pour donner vie à cette scène et ainsi laisser l'image de départ qui est très frappante faire sens plus longtemps, afin qu'elle ne s'estompe pas peu à peu. Ici on voit bien qu'un personnage se trouve « au sommet » du radeau comme Clytemnestre pourrait réussir à atteindre le « sommet royale » en retrouvant Eghiste, donc comme Cynthia atteint avec difficulté l'avant-scène du plateau. Pour moi nos cadavres morts au départ pourraient devenir les membres du chœur qui ont peur et qui en même temps tentent d'empêcher Clytemnestre d'atteindre son but, ce que l'on voit bien ici puisque plusieurs des personnages tendent les bras vers le haut comme pour attraper quelque chose ou quelqu'un (le chœur qui voudrait arrêter Clytemnestre). De plus il y a la dimension d'instabilité et de danger qui nous est présenté ici, tout comme le danger que représente le règne de Clytemnestre et Eghiste et l'instabilité perpétuelle dans laquelle se trouve le chœur.




mardi 15 février 2011

Orientalisation d'Agamemnon par Ariane Mnouchkine

Comme nous l'avons vu en cours, la mise en scène d'Ariane Mnouchkine est une mise en scène très orientalisée. On a pu voir effectivement que dans les costumes, le maquillage, la danse et la musique on retrouvait un méli-mélo de cultures asiatiques (Inde,Chine...). Pour ma part, cette mise en scène me parle énormément car à ma première lecture d'Agamemnon, bien que le texte m'a tout d'abord paru illisible, car truffé de métaphores, tous les sens étaient à décrypter, il suscitait dans mon esprit un tas d'images qui m'ont fait voyager: le thème du voyage renvoyant au retour d'Agamemnon (ainsi qu'au retour d'Ulysse dans l'Odyssée) et à notre travail de plateau avec Novarina,dans notre engagement corporel puisque le but est de créer une carte. La présence de la culture indienne dans cette mise en scène est évidente notamment dans la danse, les costumes et le maquillage, on retrouve tout au long de la pièce différentes références aux danses, aux traditions et aux coutumes indiennes. Or l'art théâtral indien est un théâtre rituel avec une dimension symbolique puisque l'on y retrouve toujours un rapport aux Dieux.

le Choeur


Pour traiter la question du chœur dans sa mise en scène, Ariane Mnouchkine s'est inspiré d'un art qu'on appelle le Kathakali.


Le kathakali est un théâtre épique et une danse du sud de l'Inde qui permet de sentir comment l'utilisation du corps tout entier (gestes, expressions du visage, regards et rythmes) renforcent l'émotion intérieure du personnage de théâtre. Cet art qui met en scène des Dieux, des démons, des guerriers ou des rois qui sont plongés malgré eux dans des situations extrêmes, entre la vie et la mort, entre directement en écho avec la situation du chœur dans la tragédie antique.



Un gros plan sur l'expressivité du visage accentué par le maquillage.


On remarque que Mnouchkine a conservé presque dans sa totalité le costume traditionnel du danseur de kathakali: l'ampleur, les couleurs vives, bien qu'elle semble s'être un peu plus basée sur du rouge. On retrouve l'exagération du costume du personnage de théâtre dans la Grèce antique, dans une dimension spectaculaire et attrayante. On peut voir notamment qu'elle s'inspire du maquillage indien pour le chœur mais aussi pour les autres personnages par exemple Agamemnon qui a un costume presque similaire à celui des membres du chœur. Ce maquillage est destiné à favoriser l'exagération des expressions du visage et à les rendre beaucoup plus visibles. Il permet aux personnages de pouvoir réagir dans un jeu muet à ce qui se passe sur la scène (sachant que le chœur est toujours à vue dans la mise en scène d'A.Mnouchkine).



Clytemnestre


Clytemnestre apparaît tout d'abord dans un costume très masculinisé et danse avec le chœur, de manière séduisante puis cela se transforme petit à petit en une danse de guerrière vaillante. Cette danse m'a rappelé une autre danse traditionnelle indienne qui est le bharata natyam.




Le bharata natyam est une forme de danse classique indienne originaire du sud de l'Inde souvent enseignée aux filles mais qui reste très ouverte aux garçons. La traduction de « bharata natyam » en français signifie: « danse, musique ,théâtre ». C'est l'une des plus anciennes danses indiennes qui est liée aux pratiques religieuses, c'est une danse de soliste, c'est peut être pourquoi au fur et à mesure que Clytemnestre danse le chœur ne suit plus le rythme et la laisse peu à peu seule sur le plateau. C'est également une danse qui met en scène parfois l'homme et la femme dans leur conduite amoureuse, on comprendrait ainsi pourquoi Clytemnestre effectue cette danse précise au retour d'Agamemnon puisqu'elle cherche tout d'abord à le charmer. Tout comme le kathakali le bharata natyam est une danse très expressionniste qui induit des postures du corps spéciales et gymniques. Certaines positions demandent une réelle cambrure de la danseuse ou du danseur ce qui rend cet art spectaculaire et lui donne de l'ampleur.



Clytemnestre qui danse autour d'Agamemnon comme la menace de la mort qui plane au dessus de lui . Elle se trouve derrière lui on peut donc imaginer qu'elle se réjouit secrétement de son retour car sa vengeance est sur le point d'être accomplie, comme le témoigne son visage (sourrire...) et les pas qu'elle fait, elle semble heureuse.






On retrouve ici le costume traditionnel de danse et l'on remarque également l'expression du visage très marquée et accentuée par un maquillage légèrement plus sobre que celui d'A.Mnouchkine, mais qui agrandit énormément le regard et laisse place au mime.








Le costume traditionnel de danse indienne est un costume entre le pantalon et la jupe, il s'agit donc d'un costume assez masculin. On comprend le parti pris d'A.Mnouchkine de mettre en scène une Clytemnestre qui apparaît tout d'abord comme une guerrière dans son costume mais également dans son corps; car comme on peut le voir sur cette photographie la danseuse à une posture qui pourrait être assimilée à une posture de combat, un peu comme la danse de Clytemnestre à sa première apparition sur le plateau qui est une danse vive avec des mouvements très rigides.





Encore une photographie où l'on peut remarquer une expression du visage très accentuée et inquiétante, ainsi qu'un corps très rigide et menaçant.

On remarque également que sur chacune des photos on retrouve la présence d'une chevelure très foncée et très longue, ce qui est un des signes primordiaux de la beauté indienne dans les traditions. Un signe que l'on retrouve également chez la Clytemnestre d'A.Mnouchkine.

Ces danses qui mèlent le théatre à la musique sont des danses consacrées aux dieux, le dieu de la danse étant SHIVA, il est également le dieu de la destruction comme Clytemnestre représente la destruction d'Agamemnon et de Cassandre, ou encore Agamemnon représente la destruction d'Iphigénie ou tout simplement la destruction à travers la guerre. Shiva est représenté avec plusieurs signes distinctifs dont"la flamme de la destruction" qu'il tient dans sa main gauche ainsi qu'une personne qu'il écrase sous son pied. Cette flamme pourrait se référer aux "brasiers" que clytemnestre guettait avant l'arrivée d'Agamemnon.


"En pleurant, j'ai abîmé mes yeux ouverts tard dans la nuit

pour guetter les brasiers dressés pour toi

et qu'on n'allumait pas."