Valère Novarina est l'auteur européen associé cette saison à l'Odéon Théâtre de l'Europe.
Il y a présenté une adaptation de son Opérette imaginaire, un de ses textes assez anciens qu'il a adapté pour une troupe de comédiens hongrois.
Or, ce qu'il dit au lien ci-dessous, à la fin de l'entretien, de la question du personnage et du rapport de l'acteur à son travail, de la pièce comme organisme vivant qui se construit devant nous, sur la parole extravertie nous intéresse directement :
(NB : Stanislavski est un metteur en scène russe du début du 20ème siècle, qui a monté les pièces de Tchekhov et qui a révolutionné l'art du comédien en promouvant un jeu investi, vériste, où l'acteur s'identifie à son personnage pour le construire, lui prête ses souvenirs et ses émotions, etc : cette école de jeu "réaliste" a donné naissance au fameux Actor's Studio américain qui a formé les plus grands acteurs comme Brando, De Niro, Al Pacino et est encore aujourd'hui dominante sur les scènes mondiales et au cinéma).
Extrait de la Lettre de l'Odéon, n°17, nov-déc 2010 : http://www.theatre-odeon.fr/fichiers/t_downloads/file_580_Lettre17.pdf
Novarina monte aussi sa nouvelle création Le Vrai sang à l'Odéon (le photo représente un détail de la scénographie de Philippe Marioge, le scénographe fidèle de Novarina, qui est aussi celui de L'Acte inconnu et qui est parti d'une toile de Novarina qu'on aperçoit en fond de scène) et dans l'entretien que vous trouverez au lien ci-dessous il explique sa manière d'écrire, la genèse d'une pièce et la place qu'y tient la peinture. En illustration, une de ses toiles récentes.
Extrait de la Lettre de l'Odéon, n° 18, jan-fév 2011 : http://www.theatre-odeon.fr/fichiers/t_downloads/file_597_Lettre18.pdf
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire