mardi 13 octobre 2009

Un axe dramaturgique de travail : un spectacle sensoriel

Après la riche proposition de cet après midi, on peut déterminer ensemble un axe dramaturgique essentiel dans le travail collectif : faire de notre Odyssée une épopée sensorielle pour le spectateur.
D'abord parce qu'on lui proposerait l'équivalent théâtral d'un livre d'images en jouant au maximum la carte du merveilleux épique du texte original. Mais un livre d'images dans lequel il se déplacerait !
Ensuite en essayant de faire de chacun des tableaux un spectacle pour tous les sens, en n'hésitant pas à travailler sur une relation directe avec le spectateur : le faire voir (ou pas : on peut aussi le mettre dans le noir ou lui bander les yeux) et entendre (creuser la piste de la musique : que toutes les musiciennes lèvent le doigt et surtout apportent leurs instruments), mais aussi le faire sentir, toucher et goûter.
Ainsi la question centrale de l'hospitalité ne concernera-t-elle pas seulement le récit, mais aussi le spectacle : si nous parvenions à recevoir le spectateur aussi bien qu'Alcinoos reçoit Ulysse...

4 commentaires:

  1. Bonsoir ! C'est Margot.. :)
    Juste pour dire que Médée m'a beaucoup touché, et vous ça vous a plu ?
    A lundi...

    RépondreSupprimer
  2. Oui, c'était un très beau spectacle, très investi. J'ai beaucoup aimé le travail de la musicienne japonaise ; celui de Catherine Germain pour une Médée entre l'insecte et la machine de guerre.
    Les plus grands moments pour moi ont été l'ouverture, puis le récit du messager et bien sûr le second kommos.
    La maison, au fond, et son utilisation : splendide.
    Beaucoup de choses peuvent nous inspirer pour notre Odyssée : la place et le rôle de la musique, les effets d'échelle, la diversité des moyens d'expression dramatique, etc.

    RépondreSupprimer
  3. (Marine) Bonsoir,
    Je voulais juste dire que j'ai été un peu déçu du deuxième kommos peut-être parce qu'a force d'étudier les différentes figures de Médée je m'attendais a quelque chose de plus spectaculaire tandis que j'ai été complètement happé par le premier avec ces cris stridents qui m'ont donné des frissons.

    RépondreSupprimer
  4. Qu'est-ce qui t'a déçue, Marine, exactement ?
    Ce serait bien que tu fouilles, que tu précises dans ton analyse : une déception peut te conduire très efficacement à circonscrire au plus près le parti pris du metteur en scène.
    En toute chose, tâcher seulement d'être exact...

    RépondreSupprimer