jeudi 9 septembre 2010

Séance n°1 du 09 septembre 2010


En première heure de l'année en théâtre nous avons fait un point sur l'organisation et la création du journal de bord. En voici un résumé:
Faire un compte rendu synthétique de la semaine dernière.
Faire une analyse subjective (une ou plusieurs élèves) de ce qui s'est passé;
Développer une expérience particulière.
Le titre sera de cette forme: séance n°1 du 09 septembre 2010 pour publication sur le blog.
Ecrire les consignes des exercices donnés.
On peut ajouter un journal de bord créatif (proposition d'idées de costumes, musiques ...).
Nous devons aussi ajouter un ou plusieurs extraits des analyses de spectacle.
De plus nous avons parlé du projet de la représentation des trois œuvres en fin d'année:
Dans L'Illusion comique: nous allons écarter les péripéties amoureuses, le personnage de Clindor et nous concentrer plutôt sur le personnage de Matamore.
Dans Agamemnon: nous n'allons pas traiter la question du chœur, mais nous allons travailler plus sur les personnages d’Agamemnon de Clytemnestre et Cassandre, sur la guerre et la vengeance...
Dans L'Acte inconnu: nous traiterons les première et quatrième sections.
Nous allons devoir trouver des liens entre ces trois œuvres pour pouvoir les jouer en inventant une forme cohérente dramaturgiquement qui mêle les trois. (Par exemple: il pourrait y avoir un lien entre Matamore et Agamemnon, guerriers tous les deux)...

En deuxième heure nous avons travaillé sur la lenteur:
Nous avons commencé avec un exercice de détente qui avait pour objet de nous relaxer: par binôme, l'une agenouillée exerce des pressions tout le long du corps sur l'autre, allongée. La "masseuse" étire très délicatement les cervicales et les jambes de sa partenaire. Les impressions des élèves: "je me sens comme sur un nuage», "donne l'impression que l'âme se vide», "j'étais en symbiose avec le sol», " sentiment d'être anesthésiée" ... Mais l'exercice a aussi provoqué l'effet inverse chez une des élèves, elle se crispait à chaque pression.
Ensuite nous avons fait des déambulations. La consigne était d'abord de marcher dans une extrême lenteur. Lorsqu'on croisait quelqu'un on devait fabriquer une sphère qui semblait très fragile. Ensuite toujours très lentement, chacune déposait sa sphère au centre du plateau.
Enfin nous devions écrire notre prénom avec le corps et recommencer avec le son correspondant à la lettre que l'on dessinait sur le sol.

En troisième heure nous avons travaillé sur nos noms: L'exercice consistait à découvrir ce que pouvait révéler notre nom. Il fallait épeler notre prénom puis notre nom de famille en produisant un son correspondant à chaque lettre de notre nom. Ces sons pouvaient être associés à des gestes toujours correspondant à la lettre.
Marine Israël et Agnès Pérez

L’exercice du massage à été très relaxante pour ma part. Ma partenaire, Nataly, qui massait la première a très bien réalisé l’exercice. Les pressions qu’elle exerçait me faisaient l’impression d’un chat qui tricote tout le long de mon corps, (sans les griffes bien sûr). Au début de l’exercice le contact était étrange, on ne se fait pas souvent masser comme ça. Les pressions bien qu’elles soient assez prononcées étaient très agréables. La partie que j’ai préférée et le passage où elle a délicatement porté ma tête, un soulagement pour les cervicales ! J’ai alors ressenti comme des frissons qui déferlaient dans tout mon corps : une sensation très agréable ! En ce qui concerne le passage où elle me soulevait les jambes j’ai moins apprécié, mais ceci en comparaison avec le passage précédent. Une fois fini, ce fut à mon tour d’exercer sur Nataly. J’avais peur de mal faire je voulais qu’elle ressente l’exercice comme je l’avais ressentie je m’appliquais donc à exercer les pressions sans interrompre le contact entre mes mains et son corps. C’est étrange de palper quelqu’un de cette manière mais il est plus facile je pense de passer en deuxième une fois que l’on sait ce que ça fait. Une fois arrivé derrière sa tête j’ai eu du mal à placer mes doigts correctement. Une tête pèse très lourd, j’ai donc eu du mal à la soulever, mes doigts décollaient à peine du sol. C’est impressionnant d’avoir la tête de sa partenaire entre les mains, en effet on constate la fragilité de cette partie du corps. Une minute plus tard, je reposais le plus délicatement possible la tête de ma partenaire au sol pour continuer les petites pressions afin de revenir jusqu'à ses pieds. La tâche n’était pas simple non plus, j’eu du mal une fois de plus à positionner mes doigts sous ses chevilles pour avoir la meilleure prise possible. J’ai donc soulevé ses jambes délicatement à une hauteur d’un peu près 60 cm du sol. Le plus dur était de rester en place un moment, les jambes aussi sont lourdes. Lorsque mes muscles ne me le permettaient plus je suis redescendue le plus lentement possible. Nataly ne devait pas savoir à quel moment ses pieds toucheraient le sol. Enfin je déposais les pieds de ma partenaire. Un soulagement car cet exercice ne le paraît pas comme ça mais est assez physique. L’exercice est très relaxant pour le massé et demande de la concentration pour le masseur, il faut faire attention à ne pas faire mal tout en respectant l’exercice et son partenaire. Le rôle du massé demande également de la concentration car il faut faire le vide contrôler sa respiration tout en savourant les bienfaits de l’exercice. L’exercice a eu pour but de prendre conscience de son corps et de celui de son partenaire de savoir relâcher son corps et se laisser manipuler par notre partenaire tout en restant concentré.
Marine Israel

3 commentaires:

  1. J'ai beaucoup apprécié l'exercice des prénoms en troisième heure; nous devions faire un son avec les lettres de notre prénom puis de notre nom de famille. Au fur et à mesure que l'on disait les lettres, elles s'assemblaient et pouvaient former un mot, et dans ce cas là on pouvait « mimer » le mot obtenu. J'ai trouvé cela très intéressant car il y avait souvent un réel investissement du corps, les mots traversaient le corps.

    Quand les autres passaient je m'imaginais ce qu'elles pouvaient dire et/ou faire, mais elles inventaient autre chose, qui était tout aussi drôle. Il est vrai que nous avons beaucoup ri pendant l'exercice.

    Avant mon passage j'avais quelques idées mais une fois sur scène je ne les ai pas utilisées; j'inventais au fur et à mesure que les sons venaient.

    Cet exercice m'a mise en confiance, ce n'était pas évident de passer dans les premières dans cette improvisation, mais j'ai pu constater que les autres ont beaucoup ri, j'ai été très à l'aise.

    Agnès Pérez

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  3. Je n'arrive pas a ajouter le libellé AGNES pour ce journal de bord du 09 septembre

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