Alors que nous avons laissé notre projet Novarinien depuis quelques semaines (3 déjà) aujourd’hui nous avons commencé cette séance sans Marc (cause professionnelle : ce jeudi 18 novembre, c'est la première de Klaxon !) Ainsi Mr. Dieudonné à décider de nous faire travailler particulièrement sur le texte de Novarina et comment l’aborder.
Dans un premier temps, lors de la première heure nous avons discuté sur plusieurs points importants. Tout d’abord Monsieur Dieudonné à fait une brève reprise sur notre stage de quatre jours, le projet n’est pas vraiment au point puisque il a du mal a trouver un lieu convenable et qui ne nous revienne pas trop cher non plus, ainsi je vous rappelle les filles, qu’il faudrait, se renseigner afin de trouver un lieu, je précise: plutôt isolé du monde urbain (campagne donc), un lieu capable d’accueillir environ 20 personnes, avec des chambres individuels (pour les enseignants) et doubles ou tripes pour les élèves, ainsi que la possibilité d’être nourri matin, midi et soir. Mais également que cet espace contienne une grande salle pour pouvoir travailler sur notre projet de mise en scène, et des salles plus petites pour pouvoir travailler nos journaux de bords. Il faut donc que nous nous mettions au travail pour trouver cela avant Décembre pour que le projet se concrétise! Enfin, passons aux choses réelles, et sur tout au travail sur le plateau. Après cette petite intervention, nous avons donc directement abordé le sujet de notre projet de cette année, et plus particulièrement celui de Novarina. Mais premièrement nous nous sommes un peu penchés sur ce que va donner notre projet final, en mélangeant les pièces, notamment celle de Novarina et celle d’Agamemnon. Comme nous l’avons déjà dit lors des séances précédentes, notre but à nous comédiennes et élèves est celui d’effectuer une trajectoire sur le plateau afin que ce trajet représente quelque chose de « concret au final ». En effet, en faisant une trajectoire nous devons avoir en tête l’idée que nous dessinons sur une grande feuille blanche qui pourra donner suite à notre décor pour Eschyle d’Agamemnon (par exemple). Il faut donc que nous intégrions une image, que nous allons crée au fur et a mesure. Par exemple, comme le disait Mr. Dieudonné, lorsque nous serrons sur scène pour jouer le texte de Novarina nous allons effectuer un trajet, qui formera un dessein, comme une carte géographique qui pourrait alors représenter le parcours, le voyage d’Eschyle. Nous pourrions donc rejoindre ces deux pièces par ce point. Ainsi, nous ouvriers « novariniens » nous construirons donc le plan de travail qui servira à la suite de la représentation. Ainsi ce serait de l’art abstrait, nous n’allons pas dessiné une cartographie réellement mais ce sera une vague représentation que le public comprendra bien évidemment. Nous avons donc ici sur tout apporter de nouvelles idées de recherche et de jeu pour commencer à construire notre projet et à le rendre « réel » et sur tout signifiant pour nous.
Ensuite, nous avons commencé à parler du texte de Novarina et nous nous sommes posés la question de comment apprendre ce texte, qui est assez complexe et difficile. Marine nous a apporter une idée, qui en réalité résonne avec ce que dit Novarina lui-même: Marine propose d'apprendre ce texte en « rebus », avec des images. En effet, nous devons imaginer, dessiner le texte. Novarina a dit: « La mémoire est une taupe qui creuse » Nous pouvons interpréter cette affirmation en disant qu’en réalité la mémoire comprend, il faut mémoriser le texte pour ensuite pouvoir le comprendre. De plus les anciens (les grecs), visualisaient, plaçaient le texte dans l’espace. Le fait de situer le texte dans l’espace va nous permettre de le dire avec une profondeur et sur tout trouver le point qui sera et donnera de l’importance au texte. C’est donc ce que nous avons fait lors de l’exercice de jeu, où nous nous sommes intéressées à dire, et « jeter » le texte de Novarina. Mais nous développerons cet exercice plus tard. Enfin, nous pouvons ajouter à tout ceci, que le corps invente en quelque sorte les mots qu’il va dire, notre corps doit nous guider à dire le texte de Novarina. Il va nous permettre de nous impulser et donc de nous engager d’avantage dans le texte. D’après lui, un comédien arpente et flaire l’espace (comme une animal: la taupe) pour trouver le meilleur endroit où le texte doit et sera dit.
Voilà donc, maintenant nous pouvons aborder la partie vraiment pratique du jeu théâtral. Tout d’abord nous avons commencé par nous échauffer avec le jeu du wizz puis rapidement nous nous sommes mit au travail dur et concret! Comme je l’ai dit dans la première partie, le but de cette séance était donc de nous aider à « posséder » le texte, essayer de trouver comment le dire, sous quel forme et à partir d’où. Nous avions déjà fait ce genre d’exercice lors d’une séance précédente, il y a longtemps, mais cette fois ci nous avions plus d’indications. Pendant les deux heures restantes, nous sommes donc passées les une après les autres, chacune son tour en récitant une de ses répliques. Le but était d ‘essayer de trouver le lieu où le texte serait dit le mieux, de trouver des gestes avec le corps pour « mimer » le texte, ou tout du moins essayer de le sortir avec toute l’énergie possible. Avant que nous commencions l’exercice j’étais très anxieuse, parce que Monsieur Dieudonné nous avait dit qu’il fallait que nous fassions les « clowns », ce qui me faisait très peur car je ne suis pas très à l’aise lorsqu’il s’agit de faire le clown réellement et sur un pleateau. Mais lorsque nous avons commencer l’exercice et que Marine est passée, j’ai toute suite vue qu’en réalité cette notion de clown n’était pas celle que je pensais. Mon sentiment était alors opposé car je n’avais qu’une hâte c’était d’être sur le plateau et de dire ma réplique. Après quelques unes de mes camarades je me suis donc lancée et j’y suis aller. Je tremblait presque tellement j’étais excitée mais aussi parce que j’avais peur de ne pas y arriver de ne pas sortir mon texte comme nous devions le faire. Au début, je comptais dire cette réplique normalement, sans haussé ma voix. Mais lorsque je suis arrivée sur la plateau et j’ai trouver ma place, mon corps s’est en quelque sorte emparé de moi, j’étais crispée et je tremblait. Comme si le texte m’avait envahi, j’ai alors crié ce texte avec un élan presque de furie. Lorsque je récitait mon texte, mes membres tremblaient c’était vraiment angoissant mais très agréable de sentir cette sensation. C’était la même sensation que j’avais éprouvé lorsque nous avions jouer notre spectacle final sur l’Odyssée d’Homère et que je racontais l’épisode du massacre. C’était donc extrêmement agréable et surprenant de retrouvé ce plaisir et cette sensation avec un texte si différent et si incompréhensible qu’est celui de Novarina.
Mr Dieudonné nous a donner une consigne: dire notre texte comme si nous visions une cible, spectateur ou but précis. Ce qui donnait plus d’énergie au corps et à la voix. Toutes les interventions, ou plutôt les récitations étaient bonnes, nous avions toutes de l’énergie et même si Novarina n’est pas encore très explicite et compréhensible pour nous, je pense que nous avons atteint un point important: celui de citer le texte, en trouvant un appui au sol, énergiquement, en attrapant l’espace et sans dire le texte avec un sentiment (tristesse, colère, joie par exemple). Nous devons aborder ce texte avec une certaine distance pour pouvoir le jeter au public. Au fur et à mesure que nous passions, il faut exprimer son corps, l’utiliser et faire des gestes grands. Ceci pour nous aider à dessiner ce que nous disions et à nous apporter l’énergie dont nous avons besoin. Pour réussir au mieux cette exercice et sur tout pour « balancer » du Novarina le mieux possible, je rappelle qu’il faut donc connaître son texte sur le bout des doits: il doit être sur-su.
Ainsi, cette séance fut très intéressante et cultivant pour toutes, je pense. En effet, nous avons à peu près, toute trouver notre « espace » et avons compris que le but du texte de Novarina, était celui de « balancer » le texte, sans se soucier réellement de ce qui est dit mais de se soucier du spectateur et de ce qu’il va comprendre.
En ce qui concerne le séjour je nous ais imaginé sur les cotes normandes! Petite balade en haut des cotes a lutter contre les frasques de vents et a crier notre texte Novarinien contre le vent face a la mer en direction de l'horizon comme pour atteindre les cotes Anglaises.
RépondreSupprimerC'est ce que je me suis dis lors de mon passage dans l'exercice du texte où Mr Dieudonné me demandait de "balancer" mon texte comme si j'étais devant 1000 personnes. Trop dur. Je préfère l'idée des cotes Anglaises. C'est à ce moment la que la consigne commençait à prendre du sens pour moi. Chercher l'espace du texte qui est lié à un endroit. Nous devions "flairer" cet espace, et lorsque que je me suis imaginée en haut des cotes Normandes je me suis dit que c'était le bon endroit et j'ai réciter. La concentration que cela m'a prit pour atteindre l'Angleterre m'en fit perdre mon texte. Le travail est la, comme la dit Nataly le texte doit être sur-su.
Laurine, on attend ton jdb de la séance du 25 novembre avec impatience !
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