Cette séance a été intense et éprouvante. La première heure, nous avons fait un petit contre-rendu du journal de bord précédent puis nous nous sommes vite plonger dans l’univers de Clytemnestre (retour d’Agamemnon). Etant dans ce groupe, j’ai pu cerner tous mes problèmes et mes difficultés. Depuis le stage, mon angoisse est présente dans le travail des Clytemnestre. En effet, nous avons changé plein de choses et nous avons eu une autre approche du travail. Personnellement, j’ai du me replonger dans le texte. Mon interprétation de la pensée de Clytemnestre n’était pas bonne. Même si nous sommes en fin d’année et que cela peut paraître absurde de comprendre les paroles de Clytemnestre que maintenant, j’ai réussi à poser le texte et à me plonger dans ce personnage remplit de mystères. J’ai pu prendre de l’assurance sur scène ses paroles étaient mes paroles. Je faisais corps à corps avec elle. Il ne faut pas penser à soi-même mais penser aux paroles de Clytemnestre. C’est la solution pour que le texte sorte tout seul et éviter les trous. Cependant, d’autres problèmes sont présents. Tout d’abord, les « e » muets. Ce problème se pose pour nous toutes. La solution est de reprendre le texte, surligner les « e » muets et réapprendre. Comme le dit M. Dieudonné, c’est essentiel et cela peut nous pénaliser lors de l’épreuve du Bac. Ensuite, notre point de départ lors du travail sur les Clytemnestre était l’effet chœur. Nous devions être ensemble, penser ensemble et réagir ensemble. Je pense que ceci nous à bloquer dans notre travail. Nous ne savons pas quoi faire de notre corps. Il est sans arrêt statique (effet robot) et nous sommes tout le temps en groupe et collées les unes aux autres. Voyant que le chœur ne marchait pas, nous sommes en quelque sorte revenue au point de départ. Maintenant, nous devons nous émanciper les unes des autres, avoir notre propre parole et ne pas hésiter à s’avancer sur la scène, se décoller les une des autres… Même si les filles ont encore du mal dans cette nouvelle approche du travail, maintenant, je prends du plaisir à jouer Clytemnestre. En effet, je me sens plus libre, mes paroles se font mieux entendre et je pense que nous sommes mieux mise en valeur. Nous ne sommes pas tout à fait la même Clytemnestre. Chacune de nous, se fait une idée de sa propre Clytemnestre et c’est ça qui nous procure beaucoup de plaisir. Nous sommes complémentaires et chacune de nous est une facette de Clytemnestre. Notre dernier souci est le problème du regard. Nous avons du mal à poser notre regard. Il faut oser regarder le spectateur dans les yeux et lui adresser nos paroles. De plus, il faut se représenter Agamemnon arrivant au loin. Seule notre imagination peut le dessiner. Nous nous le représentons tous différemment mais il faut qu’il soit présent et cette lueur du plaisir et de la femme séductrice doit se lire dans nos yeux. De plus, le chemin que l’on trace grâce au drap doit nous aider dans cette voie. Le chemin doit se prolonger jusqu’au rideau. Notre regard doit être situé au même endroit et il ne faut pas le lâcher. Nous devons regarder Agamemnon d’une façon séductrice jusqu’au baissé de rideau.
Ensuite, nous avons fait un filage. Les choses n’étaient pas aussi parfaites qu’au stage. Nous n’y avait pas assez d’écoute, de concentration et d’énergie. Etant heureuse de notre prestation au stage, je pense que nous nous sommes un peu « reposer sur nos lauriers ». Les enchaînements n’allaient pas assez vite et nous avons eu des problèmes avec le drap (même si tout va se régler). Etant en période de révision, l’énergie n’est pas présente. Mais pour conclure ce journal de bord, je dirais qu’il ne faut pas se décourager. Il faut nous concentrer, écouter les conseils, encore innover, inventer et pour ce qui est de l’énergie, puiser dans nos ressources. Courage les filles car il y a encore du travail !
Ensuite, nous avons fait un filage. Les choses n’étaient pas aussi parfaites qu’au stage. Nous n’y avait pas assez d’écoute, de concentration et d’énergie. Etant heureuse de notre prestation au stage, je pense que nous nous sommes un peu « reposer sur nos lauriers ». Les enchaînements n’allaient pas assez vite et nous avons eu des problèmes avec le drap (même si tout va se régler). Etant en période de révision, l’énergie n’est pas présente. Mais pour conclure ce journal de bord, je dirais qu’il ne faut pas se décourager. Il faut nous concentrer, écouter les conseils, encore innover, inventer et pour ce qui est de l’énergie, puiser dans nos ressources. Courage les filles car il y a encore du travail !
Anastasia
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