Mr. Décidement je n'aurai pas retrouvé le tableau de cette vanité mais j'ai trouvé d'autres images qui ressemblent a mon idée de départ, les voici :
Les propositions faites mercredi étaient toutes très bien seulement je crois qu'il ne fallait pas oublier une chose essentielle, c'est que l'Illusion Comique est aussi une tragédie. J'ai donc choisi d'aborder le thème de la mort d'où le choix de ces images. La mort pèse sur Clindor (il se fait provoquer en duel, jeter en prison et enfin tué) c'est pour cela que mes images représentent des visages avec une sorte de "double facette".
1. Grain terminal de Chapelet en ivoire. XVIIIème siècle
2. Grain terminal de Chapelet en ivoire sculpté. Espagne, XVIIème siècle
3. Huile sur cuivre Entourage de Jacopo Ligozzi (1550-1627). Italie, XVI-XVIIème siècle. Photo Artcurial - Hôtel Dassault - Paris
3. Huile sur cuivre Entourage de Jacopo Ligozzi (1550-1627). Italie, XVI-XVIIème siècle. Photo Artcurial - Hôtel Dassault - Paris
Merci, Cynthia, de ce nouvel éclairage très intéressant sur le personnage de Clindor.
RépondreSupprimerLa piste mériterait d'être creusée davantage : par exemple, il serait intéressant de voir dans quelle mesure le texte supporterait une lecture qui ferait d'Alcandre une sorte de Charon, conduisant Pridamant au-delà de la frontière de la vie, lui faisant traverser l'Achéron, l'emmenant à la rencontre de "spectres animés" dans une région dangereuse et interdite (il ne cesse d'avertir Pridamant du danger qu'il y aurait pour lui à franchir la ligne qui le sépare des apparitions). Pridamant, nouvel Ulysse, confronté à l'expérience ultime de la descente aux Enfers ?
Alors les aventures de Clindor en effet renverraient à une méditation baroque sur la fragilité de la vie, la "vanité" des amours et des ambitions et la menace terrifiante de la mort. Cette lecture "baroquisante" replacerait le coeur de la pièce dans la perspective d'un roman d'apprentissage, d'une initiation à la vie - celle de Clindor, celle de Pridamant.
Bien entendu, le danger serait d'oublier que Corneille a choisi d'appeler sa pièce : comédie...