mercredi 15 décembre 2010

Messe pour peintures novarieniennes et eschyliennes


En travaillant sur Novarina, sur l'éloignement vis-à-vis du spectateur qu'Ariane Mnouchkine a réussi à retranscrire via un éloignement culturel, dit "exotique", je me suis rapellée d'un film qu'on a failli présenter en exposé avec Marine l'année dernière, Médée de Pasolini. Maria Callas y est très surprenante, et l'univers du film n'est pas tellement grec, plutôt berbere (barbare ?) ou en tout cas, assez oriental et tribal. Une source d'inspiration pour peindre la carte : des couleurs chaudes, qui rapellent la pierre des maison et du sol (ocre, marron, rouge, jaune d'or, noir...), et pour peindre les combis ? A vous de voir. Je vous ai mis un extrait du film qui m'a marqué, c'est une scène de sacrifice (ca m'a fait tilt en revoyant la mise d'Olivier Py) où on peut voir les costumes, l'aspect rituel des civilisations anciennes, et le jeune homme sacrifié est peint selon un code très précis. J'aime cet extrait car on pénètre dans un monde que l'on ne connait pas, mais où tout coule de source, où tout est fait avec solennité, habitude, chorégraphie, calme... Quand on rentre dans le monde d'Agamemnon, on est face à des traditions propres au peuple argien, mais on pourrait en dire autant de l'univers novarinien. Enfin vous me direz ce que vous en pensez, en tout cas ca m'inspire beaucoup pour le jeu des personnages dans la tragédie d'Eschyle.

1 commentaire:

  1. C'est génial je vois les structuro-mélaniciens et les protovolsques et les Aglabides et les ... dans la deuxièmes vidéo. Avec la chorégraphie ce que je trouve génial c'est le chant qu'on entend de ces peuples qui semblent prier! Ça me rappelle la mise en scène de Stein.

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